C’est un sujet délicat mais essentiel : 

Lorsqu’un enfant subit des événements d’une violence indicible, tels que des abus sexuels ou des situations d’inceste, son esprit peut, pour survivre, effacer ces souvenirs de sa conscience. 

Ces traumatismes sont parfois si insupportables qu’ils deviennent inconcevables, et pour continuer à vivre, l’enfant entre dans un mécanisme de dissociation. 

Malheureusement, cette dissociation se poursuit à l’âge adulte, jusqu’au moment où il est prêt à retrouver sa mémoire . 

Et oui cette dissociation peut se prolonger bien au-delà de l’enfance, et on peut grandir, devenir adulte, femme ou homme, sans avoir la moindre conscience de ce qui s’est passé.

Cependant, un jour, souvent des années plus tard, parfois après 40 ans, des sensations, des odeurs, des flashs commencent à émerger. 

Les souvenirs enfouis refont surface progressivement, à leur propre rythme. 

Ce processus peut être déclenché par une expérience, une rencontre ou même un détail apparemment anodin. 

Le corps, lui, n’a jamais oublié.
Il conserve la mémoire de ce qui a été vécu, même si l’esprit s’en est dissocié pour protéger sa survie.

Ce phénomène est profondément lié au fonctionnement de notre cerveau. 

Pour éviter de sombrer dans des troubles graves comme la schizophrénie ou la folie, le cerveau met en place des mécanismes de défense. 

Ces mécanismes peuvent se manifester par des troubles tels que des TOC, des compulsions, ou encore des comportements répétitifs. 

Quelqu’un qui va toujours souhaiter, par exemple (que ce soit très propre chez elle) Ceci peut être l’un des troubles qu’on retrouve très souvent chez les femmes qui ont été abusées très tôt dans leur enfance. 

Souhaiter que son intérieur soit propre comme l’intérieur de son corps qui malheureusement pourrais donner l’impression être sali. 
( je vous partage mon expérience, je n’ai pas fait ni d’études ni quoi que ce soit sur le sujet )

Ces troubles, bien que difficiles à vivre, sont souvent des moyens inconscients de maintenir un équilibre face à l’insupportable.

Il est essentiel de comprendre que ces mécanismes, aussi douloureux soient-ils, sont des réponses de survie. 

Ils ont permis de tenir, de rester en vie. 

Mais ils peuvent également entraîner des dysfonctionnements au fil du temps, comme des troubles de la concentration, des troubles dyslexiques ou dyspraxiques, ou encore des difficultés émotionnelles profondes.

Quand les souvenirs remontent, il est crucial de ne pas se forcer, ne pas chercher à savoir . 
Laisser faire 🧡  à ce moment-là, soyez doux avec vous-même. 
Entourez-vous de douceur et d’amour donnez-vous, surtout l’amour dont vous avez besoin et n’allez pas à l’extérieur la chercher, elle ne sera jamais suffisamment abondante pour pouvoir remplir l’intérieur de votre cœur. 
Vous seul pouvez-vous donner l’amour dont vous avez besoin. 

Ne cherchez pas à précipiter les choses, car ce processus ne peut se dérouler qu’au moment opportun, lorsque vous êtes prêt(e). 

Chaque personne avance à son rythme, et il est important de respecter ce tempo intérieur, et même crucial.

Je souhaite partager mon témoignage pour encourager celles et ceux qui traversent ces épreuves à ne pas fuir leurs émotions. 

Ce n’est pas en fuyant ce qui s’est passé que nous avançons. 

Cependant, il ne faut rien brusquer. 

Ce travail de mémoire et de reconnexion se fait lorsque nous sommes prêts.

Personnellement, il m’a fallu des années pour commencer à me reconnecter avec certaines parties de moi-même. 

J’ai redécouvert, après un long déni, des souvenirs enfouis dans une amnésie complète. 

Cela m’a aidée à comprendre que tout ce que je vivais émotionnellement ou mentalement avait un sens, et que mon corps, lui, savait déjà.

Une rencontre récente m’a profondément marquée. 

Une femme exceptionnelle, Perrine 🌈✨, à partagé son histoire avec moi. 

Elle aussi a vécu l’inceste dans son enfance et a écrit un livre bouleversant à ce sujet. 

Lorsque Perrine a lu une page de son livre devant moi, quelque chose de profond s’est réveillé en moi. 

J’ai senti que je récupérais une partie de moi-même perdue. 

Ses mots ont déclenché des souvenirs et des émotions qui m’avaient été inaccessibles jusque-là.

À travers ces lignes, à travers ces mots, je pouvais enfin ressentir comprendre ce que j’avais vécu moi-même.

Ce moment m’a montré à quel point il est possible de se reconnecter à soi-même, même après des années de dissociation. 

Je tiens à dire que vous n’êtes pas seul(e). 

Si vous vivez cela, n’hésitez pas à consulter des professionnels, qu’ils soient médecins, thérapeutes ou praticiens en médecines alternatives. 

Rester isolé est l’un des plus grands obstacles à surmonter dans ce processus. 

Entourez-vous de personnes bienveillantes qui comprennent ce que vous traversez, ou plutôt des personnes de cœur. 

Sachez aussi que vous êtes une personne extraordinaire. 
Lorsqu’on a vécu des violents ou de l’inceste taux dans son enfance, on peut à ce moment-là commencer à se dévaloriser et mettre toute une vie pour retourner à sa juste place.

Ce que vous avez vécu dans votre enfance ne définit pas qui vous êtes aujourd’hui. 

Vous êtes bien plus que vos blessures  !!!!

Vous êtes capable de surmonter cela, à votre rythme et avec les bons soutiens. 

Ayez confiance : si les souvenirs remontent, c’est que vous êtes prêt(e) à les accueillir et à les intégrer.

Prenez soin de vous, faites preuve de douceur envers vous-même, et surtout, sachez que vous n’êtes pas seul(e). 

Vous êtes la personne la plus importante de votre vie.
Toutes les blessures mérite d’être libéré et aujourd’hui nous avons cette chance. 

Entourez-vous de Lumières. 
Vous pouvez également demander au plan supérieur ou à des divinités comme Râ, Apollon, et bien d’autres venir éclairer votre Chemin pour plus de facilité, douceur. 

Je vous conseille le livre de Perrine 💖🌈✨ dont voici le lien.

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PS: Lorsque des souvenirs refont surface, notamment par certaines  thérapies.
Ils peuvent être fragmentaires et influencés par des facteurs externes. 

Cela nécessite une grande prudence pour éviter des accusations erronées, qui pourraient causer des souffrances supplémentaires.

Face au déni fréquent dans les familles et à la complexité de la mémoire traumatique, tout en explorant d’éventuelles influences transgénérationnelles il est essentiel de soutenir les victimes avec bienveillance et patience.

Laisser le processus se dérouler jusqu’à ce que la mémoire paraisse suffisamment complète.
C’est une étape cruciale pour discerner la vérité.

Lumineusement Diwéra


Comment l’amnésie post-traumatique peut-elle se manifester.
















Notamment au cours de la nuit . 

Cela peut commencer par un bruit, même infime, qui provoque un sursaut soudain. 

Ce sursaut peut être si intense qu’il s’accompagne de tremblements, parfois intérieurs .(une sorte de vibration profonde à l’intérieur du corps ), mais aussi extérieurs, visibles dans d’autres parties du corps. 

Ces réactions sont souvent imprévisibles et semblent réveiller des souvenirs enfouis de peurs déjà vécues auparavant, même si ces souvenirs ne sont pas toujours conscients.

Cependant, une fois les yeux ouverts, il devient possible de rationaliser : 
on réalise qu’on est en sécurité, qu’on est dans son propre lit, à l’âge qu’on a actuellement, et que rien de grave ne se passe. 

Cette prise de conscience peut parfois suffire à calmer les sensations et à permettre de se rendormir, bien que cela prenne du temps.

Dans d’autres cas, l’expérience est plus troublante. 

Par exemple, on peut se réveiller en sursaut après un cauchemar, mais sans aucun souvenir précis du contenu du rêve. 
Pourtant, le corps porte des traces évidentes de l’intensité de ce cauchemar : on se réveille trempé de sueur, le cœur battant, avec une respiration saccadée. 

En ouvrant les yeux, on peut ressentir des impressions étranges, presque irréelles, comme si une partie du rêve persistait dans le moment d’éveil.

Une de ces impressions peut être la sensation que quelqu’un vous tient les mains. 
Ce n’est pas une douleur, mais une pression claire, presque indéniable, comme si vos mains étaient maintenues fermement par une autre personne. 

Et le plus étonnant c’est que on ne peut plus bouger nos mains, impossible de les mettre là où on souhaite. Pourtant aucune pression réelle. 
C’est très perturbant . 

À ce moment-là, une vague d’émotions peut monter : confusion, peur, tristesse, et parfois un mélange de tout cela. 

C’est comme si le corps se souvenait d’une situation passée où vous étiez réellement retenu ou immobilisé. 
Ce souvenir corporel est si fort qu’il surpasse la réalité présente.

En regardant autour de vous, vous constatez qu’il n’y a personne. Pourtant, cette impression de mains qui vous retiennent persiste. 
Vous essayez de bouger vos mains, mais elles ne répondent pas : elles semblent limitées dans leurs mouvements, comme si vous étiez toujours sous l’emprise de cette sensation. 
Vous pouvez bouger dans un certain angle, mais pas plus. 

Cette limitation renforce encore la sensation d’être prisonnier, incapable de vous libérer.

Face à cela, des réactions émotionnelles peuvent surgir : des larmes incontrôlables, des tremblements intenses, et une profonde impression d’impuissance. 

Vous vous sentez coincé dans cette expérience, à mi-chemin entre le passé et le présent, et la réalité.

Ces expériences, bien que troublantes, montrent que votre esprit et votre corps travaillent ensemble pour traiter des blessures profondes du passé. 

Ce que vous vivez, aussi intense et déroutant que cela puisse paraître, est une étape vers la libération des émotions enfouies et des souvenirs traumatiques. Votre corps se souvient, mais c’est aussi un signe qu’il cherche à guérir.

Chaque fois que vous ouvrez les yeux et réalisez que vous êtes en sécurité, vous réaffirmez votre pouvoir sur le moment présent. 

Cette prise de conscience, même si elle peut sembler brève, est une victoire importante sur les empreintes laissées par le traumatisme. 

Elle montre que vous êtes capable de différencier ce qui appartient au passé de ce qui se passe ici et maintenant.

Avec du temps, de la patience et des outils adaptés, comme des techniques de relaxation, de grounding ou un accompagnement thérapeutique, ces sensations peuvent perdre leur intensité. 

Vous apprenez, jour après jour, à reprendre le contrôle de vos émotions et de vos réactions, et surtout à vous reconnecter à votre propre force intérieure.

Cela montre que vous êtes engagé dans un processus de guérison, et même si le chemin peut parfois sembler difficile, chaque pas que vous faites vous rapproche d’un état de paix intérieure et d’un équilibre retrouvé.

En fin de compte, ces moments de vulnérabilité sont aussi des opportunités de transformation, où vous réapprenez à vous ancrer dans le présent et vous reconstruire. 
Une immense réussite.

Lumineusement Diwéra ✨🍀